i knew you were in trouble (ft. sheeran)

Citation :: ophelie&sheeran
Cause I knew you were trouble when you walked in.
So shame on me now. Flew me to places I've never been, till you put me down oh

Un signe de la main, un petit sourire, prête à entré dans la salle pour prendre une place assise. Jamais auparavant ce sentiment n'avait été aussi fort, la nervosité, elle la sentait partout sur elle. Les mains qui tremblaient, le coeur qui battait un rythme non-régulier, et sa façon de déglutir peu à peu que le temps avançait. Jamais, ô grand jamais, Ophélie n'avait voulu participer à cette émission, mais voilà que maintenant elle n'avait pas le choix. C'était une jeune fille plutôt calme, qui préférerait de loin retourner à son petit appartement à lire des bouquins et cuisiner quelques petits plats qu'elle apporterait ensuite à sa famille. Elle n'était pas une fille de foule, et encore moins de télévision. Non pas que sa nature devait être timide, bien au contraire. Un caractère encrée, bien présent chaque seconde de chaque jour de chaque année. Après plusieurs minute d'hésitation, la belle marcha en rond, cherchant tant bien que mal une instruction qui lui dirait quoi faire en instant de panique. Respirant à fond, la brunette ferma les yeux avant de les ouvrir de nouveau pour voir quelqu'un marcher vers la machine à café un casque sur les oreilles. Un technicien. Comme elle détestait sa famille de l'avoir emmené ici. "Tu vas payer pour ça Cheyenne!" dit-elle tout en fonçant dans quelqu'un. "Pardon, pardon mille fois. Tout va bien ? Je suis désolé.." Bêtise un, check. Quel serait la prochaine maintenant ?

+ And whoever thought that messing with me was ever gonna hurt?Your plastic swords, too many times in black suspenders and her mini-skirts. « Avez-vous déjà eu recours au bienfaits de la prostitution ? » Ils ne s’arrêteraient pas, c’était une certitude, comment osaient-ils daigner croire à une réponse positive à leurs questions ridicules ? Peut-on vraiment certifier devant un pays entier avoir un passé de pédophile ou de travelot ? Armé d’une envie – mais plus particulièrement un besoin de destruction à tout rompre, il esquissa un sourire mesquin à son interlocuteur. « Oui, il me semble d’ailleurs que votre mère ait eu un rôle de quelque peu important dans cette affaire. » Il empoigna brutalement le gobelet en plastique qui contenait un fond de café trop noir et presque glacial. « Il fut un plaisir de répondre à vos questions, nous remettons ça dès que vous le souhaitez. » L’autre abrutit avait définitivement fermé sa gueule pour laisser place à un silence détaché. Sheeran avait prit le chemin des backstage, lorsqu’une épaisse chevelure brune heurta son buste, son bras, dans un mouvement brutal, dessina une tache brune et visqueuse sur sa chemise blanche. « Vous allez payer pour ça aussi. » Elle semblait un peu pommée, pas trop sûre d’elle, mais qu’importe, ce bout de tissu lui avait valu un incendie dans son compte en banque et la peau de son cul. « Marc Jacob. » L’avocat se racla discrètement la gorge. « La chemise, pas moi. » Elle s’en doutait certainement, mais lui doutait de la culture des personnes qui osaient se présenter ici. Il lança une œillade vers la tâche qui s’étalait davantage. « Vous pourrez sans doute m’expliquer comment je la fait partir à présent ? »

Les vêtements de marques, une vrai épidémie et vulgarité. À vrai dire Ophélie détestait les gens qui portaient des vêtements de marque pour paraître plus grand devant la société. Avait-il vraiment besoin de ceux-ci pour dire "Coucou je suis quelqu'un". Ils n'étaient visiblement pas des fantômes, alors toute la société le savait déjà. D'office quand la brun rencontrait quelqu'un c'était d'une façon poli, sans plus de mot que la loi et la politesse ne l'obligeait. Toute sa vie elle avait été conformiste, rentrant dans ce rôle d'étudiante écervelé, dépourvu d'opinion politique. Après tout dans son pays d'origine, la démocratie n'existait pas. C'était un monde de richesse, de duc, de vicompte et de prince. Malheureusement, aucun d'eux ne pouvait être appeler "Prince Charmant", ce titre n'étant que dans la littérature pour enfant. Qui, avait l'âge autorisé pour fumé et prendre de l'alcool, savait que les comptes de fées, n'était que néant, imaginaire. Dans aucun cas, une pauvre femme au foyer ne pourrait devenir princesse, où plongerait dans un sommeil pour l'éternité. Il n'y avait aucune Cendrillon dans ce bas-monde qu'était l'humanité, et la terre. Ophélie, en fonçant dans un vicompte, se rendit compte qu'elle portait un préjugé sur l'homme en question. Pourtant si charmant en apparence, fut-il bête autant que le personnage de compte de fée. Fronçant le regard en le regardant, elle ne sut quoi répondre, ne comprenant pas ce qui ce passait en ce même instant. "Je..." Elle ne sut pas terminé sa phrase encore sous le choc de sa réponse, si dur avec elle. Comme si une chemise valait plus qu'un être humain. "Attendez." La jeune femme se dirigea vers la salle de maquillage pour y prendre un sèche cheveux, et un chiffon qu'elle mouilla à l'eau chaude. Doucement, elle déposa les deux accessoires sur une table avant de porter son regard sur le jeune homme. "Je peux ?" Elle désigna la chemise. Elle ne voulait pas le brûler, après tout il était quand même mignon.

» pardon the way that i stare there's nothing else to compare (ft. sheeran)

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