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Sujet: Blinded to see the cruelty of the beast ಎ Zulma Jeu 1 Nov - 17:07
ZULMA & SKYE
J'ai l'impression d'etouffer, comme si une dizaine de poings s'acharnaient sur ma gorge et ma poitrine. Mon ventre se tordait et mes mains tremblaient. C'est comme si d'un coup je recommençais à être au prises de mes anciennes crises de paniques. J'en faisais souvent après la mort de Kathy, pas une journée sans que je ne succombe à la panique, aux crises d'asthme ou aux cauchemars. Surement une des période de ma vie que je souhaiterais oublier et ne jamais revivre. Mais là, le stress du prime approchant me mettait dans tout mes états. J'allais être ballotté devant les projecteurs, devoir faire semblant d'être heureux d'être là. Comme si je pouvais être heureux ! Comme si je pouvais ne serait-ce que sourire devant tout ces visages inconnus en me disant que, ouai, je trouverais peut-être l'amour parmi tout ces gens que je ne connais ni d'Eve, ni d'Adam. Non, je ne pouvais pas faire semblant comme ça, c'était pas moi. J'ai jamais menti, j'ai jamais fait semblant de rien, quand j'avais mal je le disais, quand j'avais peur je le montrais, quand j'étais triste je pleurais et quand j'étais énervais je cognais. Je cogne toujours...ça m'aide à lâcher les vannes, à faire sortir ce que je ne pourrais pas avec des mots. Ça soulage...Une habilleuse me tire sur une chaise pour vérifier que mon pantalon leather est toujours bien ajusté, une maquilleuse veut me remettre de la poudre sur le visage. On m'enfile une veste de smoking noir et moi je crève sur place. Je respire avec difficulté et elles n'ont même pas l'air de s'en soucier. Elles me libèrent, je me lève et je sors, je cours presque dans les couloirs des coulisses à la recherche d'une échappatoire. On nous interdit de sortir, on risquerait de se faire voir vous pensez bien ! Or il faut garder la surprise aux téléspectateurs, garder nos visages secret jusqu'au bout ! Tu parles...j'ai besoin de respirer, de sentir l'air frais sur mon visage mais c'est pas possible. Je jure silencieusement alors que j'ouvre la porte de la salle de presse, elle doit être vide maintenant, tout le monde est dans les coulisses pour les derniers préparatifs. Mais je m'en fiche, j'ai besoin d'être seul ! "Dégage !" que je lance sans faire attention à quelqu'un qui me bouchait le passage. Je la pousse et entre dans la salle avant de la refermer, de frotter mon visage et de cogner mon poing contre la cloison. Je me laisse tomber contre cette dernière et glisse au sol avant de travailler à transformer ma respiration saccadé en une respiration normal. Je ferme les yeux et j'ai juste envie de disparaître.
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Zulma
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Sujet: Re: Blinded to see the cruelty of the beast ಎ Zulma Sam 3 Nov - 8:51
SKYE & ZUKMA
« Doucement putain. ». Criais-je à la maquilleuse. Cette dernière devait avoir passé une mauvaise journée pour se venger à ce point sur mes sourcils. Je me trouvais sur une chaise basse, face à un miroir, cela devait faire à peu près 30 minutes que la production venait de m'envoyer face à cette femme soi-disant maquilleuse, mais qui semblait incompétente à mes yeux. Cela me faisait bizarre de me retrouver de l'autre côté de l'écran, d'avoir accès aux coulisses, de savoir comment tout cela se déroule. Je suis une grande fan de télé-réalité, je les regarde toutes, cependant l'idée d'en faire partie ne m’enchantait pas vraiment. Etre actrice, chanteuse, mannequin, tout cela me plaisait bien, mais candidate de télé-réalité, non merci. La maquilleuse se recula, me regarda, ajouta un dernier coup de pinceau puis me dirigea vers la salle de presse, j'allais à présent devoir faire des photos pour ma futur interview. Pour l'instant je n'étais pas déçue par cette aventure, je connaissais enfin le monde du stras et des paillettes qui m'était si inconnu mais qui m'attirait tant. La maquilleuse m'arrêtait devant la salle, elle devait encore aller chercher les photographes, rien n'était en place. Je soupirai avant d'attendre sagement, devant la porte. C'est alors qu'une furie blonde fonça sur moi. "Dégage !" Je me sentis alors poussée contre le mur, la porte se referma. Il ne savait pas à qui il venait de s'en prendre, et si il pensait qu'il venait de m'impressionner, c'était raté, tout ce qu'il avait réussi à provoquer, c'était ma colère. Je suivis ces pas et ouvris la porte avant de la refermer. Il se tenait devant moi, assis sur le sol comme un pauvre malheureux. Qu'il aie bien ou mal, je n'allais pas le lâcher. « Non, mais mec, tu te prend pour qui ? Premièrement tu me dis de dégager alors que j'attends tranquillement, et deuxièmement tu me pousse ? Tu sais qui je suis ? ». Il ne semblait pas prêter attention aux mots qui sortaient de ma bouche, je croisais mes bras sur mon ventre. « Que ça ne se reproduise plus. » Je tentais tout de même de placer tout ce que j'avais à dire, ma voix devenait de moins en moins agressive pour devenir douce. « Heu... Ca va ? Parce que tu ne semble pas très bien, tu es pâle. ». dis-je interrogée avant de m'avancer vers lui. De nature, je l'aurais laissé se débrouiller seul, mais il fallait que je fasse bonne impression, je suis là pour ma mère.
J'ai l'impression d'etouffer, comme si une dizaine de poings s'acharnaient sur ma gorge et ma poitrine. Mon ventre se tordait et mes mains tremblaient. C'est comme si d'un coup je recommençais à être au prises de mes anciennes crises de paniques. J'en faisais souvent après la mort de Kathy, pas une journée sans que je ne succombe à la panique, aux crises d'asthme ou aux cauchemars. Surement une des période de ma vie que je souhaiterais oublier et ne jamais revivre. Mais là, le stress du prime approchant me mettait dans tout mes états. J'allais être ballotté devant les projecteurs, devoir faire semblant d'être heureux d'être là. Comme si je pouvais être heureux ! Comme si je pouvais ne serait-ce que sourire devant tout ces visages inconnus en me disant que, ouai, je trouverais peut-être l'amour parmi tout ces gens que je ne connais ni d'Eve, ni d'Adam. Non, je ne pouvais pas faire semblant comme ça, c'était pas moi. J'ai jamais menti, j'ai jamais fait semblant de rien, quand j'avais mal je le disais, quand j'avais peur je le montrais, quand j'étais triste je pleurais et quand j'étais énervais je cognais. Je cogne toujours...ça m'aide à lâcher les vannes, à faire sortir ce que je ne pourrais pas avec des mots. Ça soulage...Une habilleuse me tire sur une chaise pour vérifier que mon pantalon leather est toujours bien ajusté, une maquilleuse veut me remettre de la poudre sur le visage. On m'enfile une veste de smoking noir et moi je crève sur place. Je respire avec difficulté et elles n'ont même pas l'air de s'en soucier. Elles me libèrent, je me lève et je sors, je cours presque dans les couloirs des coulisses à la recherche d'une échappatoire. On nous interdit de sortir, on risquerait de se faire voir vous pensez bien ! Or il faut garder la surprise aux téléspectateurs, garder nos visages secret jusqu'au bout ! Tu parles...j'ai besoin de respirer, de sentir l'air frais sur mon visage mais c'est pas possible. Je jure silencieusement alors que j'ouvre la porte de la salle de presse, elle doit être vide maintenant, tout le monde est dans les coulisses pour les derniers préparatifs. Mais je m'en fiche, j'ai besoin d'être seul ! "Dégage !" que je lance sans faire attention à quelqu'un qui me bouchait le passage. Je la pousse et entre dans la salle avant de la refermer, de frotter mon visage et de cogner mon poing contre la cloison. Je me laisse tomber contre cette dernière et glisse au sol avant de travailler à transformer ma respiration saccadé en une respiration normal. Je ferme les yeux et j'ai juste envie de disparaître. 
